Maman Manèges

Nouvelle adaptation pour 2 voix et un violoncelle à partir de 11 ans

Fiche technique

Jauge : 80 – Durée : 55 min

D’après « Manèges petite histoire argentine » de Laura Alcoba (éditions Gallimard 2007, Le livre de poche 2015)

Recréation en tout terrain : Avril 2016
Partition pour 2 voix et un violoncelle
Adaptation : Nathalie Marcoux

Répertoire musical : J-S. Bach, A. Piazzola, P. Glass

Interprètes :

Régie : Françoise Libier

 

La Plata, Argentine, 1975

Laura, âgée de 8 ans, raconte : elle et ses parents appartiennent au mouvement révolutionnaire des Montoneros. Dépositaire de secrets, elle ne doit se confier à personne, pas même à ses grands-parents, elle n’a pas d’amis, change de nom et de quartier, attendant ses nouveaux faux papiers. Son père est arrêté, elle s’installe bientôt avec sa mère dans une maison qui sous couvert d’un élevage de lapins, abrite l’imprimerie clandestine du mouvement.

Le texte au style clair et précis à la première personne, simple, pudique, tout entier soutenu d’émotions encore vives est accompagné par le violoncelle dans un répertoire contemporain agrémenté de quelques citations de tangos et milongas.

Des projections d’images évoquent l’Argentine et ses grands espaces en contrepoint d’un huis-clos étonnant dans lequel se décrit « à hauteur d’enfant » la vie dans un climat de violence politique qui transforme toutes les relations, y compris avec sa propre mère.

La pièce

Par la musique, un rythme plutôt cadencé et mouvementé, Manèges nous fait voyager et retrace une saisissante « petite histoire argentine ».

Ces souvenirs de Laura Alcoba remontent aux années 1975-1976 quand, encore enfant, elle appartient avec ses parents au mouvement révolutionnaire des Montoneros qui combat les dictatures.

Elle ne doit se confier à personne, n’a pas d’amis, change de nom et de vie. Son père est emprisonné, et elle s’installe avec sa mère dans une maison qui, sous couvert d’un élevage de lapins, abrite une importante imprimerie clandestine.

La mère et la fillette parviendront à émigrer juste avant que la maison ne soit prise d’assaut par les militaires.

Comment ?

Dès ce premier roman paru en 2007 aux éditions Gallimard et depuis dans la collection des Livres de poche, Laura Alcoba a voulu rendre compte « à hauteur d’enfant » de la vie dans un climat de violence politique, repoussant avec ténacité les frontières de l’angoisse.

Pour la compagnie Les 13 lunes, la comédienne Nathalie Marcoux fait revivre l’histoire de Laura, dialoguant avec les musiciens du quatuor à cordes Mascaret, s’adressant au public au fil d’un récit saisissant qui tient du témoignage, du conte initiatique et du roman d’aventure.

Des photographies ramenées d’un périple argentin, vidéoprojetées sur les interprètes, sont sources de lumière et de couleurs et participent du voyage dans le temps et l’espace qu’est la mémoire vive de Manèges.

 

Cette nouvelle adaptation pour deux voix et un violoncelle est proposée en tout terrain pour le projet C’est ma maman! en novembre 2014.